Notre village a la particularité de ne pas avoir d'église alors que 5 églises sont disséminées dans la campagne
L'église de Saint Martin de Montaure
C'est la plus petite église de la commune; longtemps propriété des évêques de Cahors, elle fut ensuite cédée à l'abbé de Moissac en même temps que celle de Saint-Paul et celle de Saint-Hilaire . Elle est construite en pierre et brique, avec un choeur à 5 pans dont la façade est agrémentée d'un fronton triangulaire et d'un clocher mur en accolade, percé d'une seule ouverture.
Cette église se trouve à quelques mètres du chemin de St Jacques de Compostelle.
L'église de Saint Paul des Brugues
L'église actuelle du XIX ème siècle a été rebâtie à l'emplacement d'une église du XIII ème siècle. Elle a un choeur à cinq pans. Elle est en pierre mais le portail à voussures en arc brisé est en briques,comme le clocheton mur en accolade percé de trois baies.
Bien qu'isolée, cette église est considérée comme l'église du village.
Brugues est la francisation de Las Brugas, qui en occitan signifiait bruyères, terres incultes occupées par cette végétation.
Une messe y est célébrée un dimanche par mois. Son cimetière possède depuis peu un columbarium ,le seul de la commune.
L'église de Saint Simplice
Saint Simplice est une déformation du nom de Saint Sulpice que l'on trouve anciennement et encore en plein 19ème siècle, pour désigner cette paroisse dont le nom complet est Saint Simplice De Durfort ou del Chieulet.
Le patron du lieu est Saint Roch, mais le titulaire de l'église a toujours été et demeure l'évêque de Bourges Sulpice un des saints de la vieille Gaule dont l'abbaye de Moissac propagea le culte.
Moissac en effet posséda ce bénéfice que lui céda l'évêque de Cahors Barthélémy en 1270; il en garda le patronage et l'unit, selon les circonstances, soit à Lagarde en Calvère, soit à Saint Avit de Combelongue avec lequel il forma un prieuré aux 17ème et 18ème siècles.
Le Concordat rattacha Saint Simplice à Saint Martin de Montaure; le titre paroissial lui fut rendu par ordonnance royale du 24 août 1847.
L'église actuelle est un édifice du 17ème siècle qui a été remanié par Bréfiel de 1895 à 1898: la bénédiction en fut faite, après la restauration, le jour de la solennité du titulaire le 29 janvier 1899.
Lors de cette restauration on a surélevé les murs pour construire une voûte néo-gothique de quatre travées, et ajouté au chevet plat un choeur à cinq pans.
Les ogives évidées sont reçues par des culots feuillagés.
Une chapelle latérale a été crée du côté nord en 1863.
L'église a conservé son ancien clocher: c'est une tour carrée qui est coiffée d'un toit à quatre pans et qui repose sur un porche. La porte extérieure en anse de panier présente au linteau la date de 1770.
La cloche de 1635 indique la date probable de la reconstruction de l'édifice après les guerres de religion.
Sur la paroisse de Saint Simplice, se trouve le domaine de Malepeyre, où existait une école d'agriculture dirigée par les Pères du Saint-Esprit.
Cette propriété fut donnée aux Orphelins apprentis d'Auteuil par Mademoiselle Fieuzal, sur les conseils du curé de Saint Simplice, l'abbé Darius Durand.
L'église de Saint Hilaire
L'église de Saint Hilaire est mentionnée en 1214, puis en 1240, dans la bulle de Grégoire IX parmi les possessions de l'abbaye de Moissac; Elle était sous le patronnage de l'abbé qui en prélevait le revenu, sauf les dîmes, et présentait le curé à la nomination de l'évêque de Cahors.
C'est un édifice de la fin du 15ème siècle, qui a été par la suite remanié et même partiellemnt rebâti.
Le chevet plat est voûté d'ogives prismatiques dont la retombée se fait sur des culots ornés de monogrammes de Jésus et de Marie; la clé porte l'écu des Casthanier qui furent seigneurs de Durfort et sans doute bienfaiteurs de l'église.
La nef , couverte jusque-là d'un lambris, a reçu vers 1875 une voûte imitée de celle du choeur, avec des nervures plus grêles, qui la divise en trois travées.
Deux chapelles constituent les bras de la croix.
La façade sur laquelle s'ouvre le portail est surmontée d'un clocher mur à fronton triangulaire, ajouré de petites arcades.
L'abbé Théodore Fournié, décédé en 1934, fut le dernier curé résidant.
L'église de Saint Hubert
Située au sud de notre commune, c'est l'église la plus ancienne;Edate de la fin du XVème siècle et a été rebâtie sur l'emplacement d'une autre église disparue. Elle semble tirer son nom de Ansbert, premier évêque de Moissac;
Saint-Hubert est le patron des chasseurs.
Elle a un chevet plat et un clocher mur triangulaire à trois baies.
L'église possède un rétable en bois très bien conservé.